Car en marchant nous créons une émotion qui donne vie au paysage, nous lui donnons une partie de nous-mêmes qui l'imprègne pour toujours.
Or, effectivement en écoutant les oiseaux, en aspirant les odeurs des bleuets en fleurs et des foins que l'on fauchait un peu plus au sud, je sentais monter en moi cette force morale qui avait donné à nos ancêtres la possibilité de survivre dans cette région ignorée du reste du monde.
Roger Fournier, Gaïagyne
samedi 28 juin 2008
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire