Je vois à travers la forêt les feuilles colorées en teintes qui se pénètrent. La lumière du ciel, tendu au dessus de moi par les hautes branches des arbres, traverse des étages de feuilles jaunes et dorées. Le sentier, devenu ligne rougeoyante, attire le regard vers la vibration chatoyante des feuilles suspendues au gris des arbres. La forêt respire, dans cette chaleur de début novembre, en ce temps nouveau d'une certaine catastrophe, elle est tendre et suave, comme une amante attendant. Dans cet automne sidérant, tout est lumineux et doux. Au repos.
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